Le bloc est à la mode, en attendant, l'escalade se pratique dans toute l'Allemagne. Mais ce sport à la mode peut-il aussi aider à lutter contre la dépression ? Des recherches ont été faites pour en savoir plus.

Les essais thérapeutique contre la dépression : le bloc

Les chercheurs cherchent à savoir si le bloc, l'escalade sans corde à hauteur peut aider à lutter contre la dépression. Les premiers résultats sont prometteurs.

Un patient tâtonne soigneusement avec ses mains et ses pieds. D'abord lentement, puis de plus en plus vigoureusement, il saisit une prise après l'autre et atteint rapidement le sommet du mur de rochers. Cette personne qui souffrant de dépression a également les yeux bandés. Dans le passé, le jeune patient n'aurait même pas essayé cela, dit-il. Mais maintenant, il est beaucoup plus confiant. Le jeune homme de 24 ans participe à une étude scientifique menée par un hôpital universitaire.

D’après des essais, des psychologues ont pu constater que la dépression s'est améliorée en moyenne d'un degré de gravité. De plus, l'effet a duré au moins quatre mois. Dans le cadre d'une étude pilote, des psychologues et son équipe ont déjà examiné une centaine de participants. Un groupe de blocs thérapeutiques qui pratique ce traitement contre la dépression a été comparé à un groupe de patients ayant reçu un traitement normal. Le bloc thérapeutique est donc à peu près aussi efficace que les autres méthodes.

Comment se déroule la thérapie

La thérapie du bloc contre la dépression dure dix semaines et se fait souvent en groupe. Les patients reçoivent un programme sportif.

La psychologue supervise ces personnes qui souffrent du stress et de l’anxiété dans une salle d'escalade. Chaque semaine, un malade différent est abordé, comme la conscience du corps, la gestion de ses propres limites, la performance et la fierté, mais aussi la peur et la confiance. Un patient qui bénéficie du traitement témoigne que quand il pratique du bloc, il a immédiatement la personnalité des participants sur la table. Suivre ce traitement permet d’avoir un sentiment d’accomplissement et apprend à ne pas abandonner facilement.

Les bienfaits du sport pour la dépression

Le fait que le sport puisse aider à lutter contre la dépression est désormais bien documenté par de nombreuses études, déclare Andreas Ströhle, directeur de la clinique de psychiatrie et de psychothérapie de la Charité de Berlin.

Les "hormones du bonheur", la sérotonine et la dopamine, ainsi que certains facteurs de croissance des nerfs sont mieux disponibles, et l'exercice physique a également un effet positif à long terme sur le système hormonal du stress. L’activité physique réveille et met en œuvre plusieurs mécanismes dans le corps. Ce différent changement biologique et psychologique rend ce traitement efficace contre l’anxiété ou la dépression.    

Le soutien actif d'un thérapeute est nécessaire

Faire du vélo, courir ou nager, le sport que vous pratiquez est devenu moins important sans des conseils et recommandation précise d’un thérapeute. Dans la thérapie du bloc, il est important que les patients apprécient ce sport et restent donc dans le groupe. Le thérapeute doit soutenir activement les patients dans cette démarche. Il y a aussi des œuvres anciennes qui décrivent la danse comme un antidépresseur. Jouer au tennis de table dans le groupe a également un bon effet antidépresseur.

Un psychologue explique que le choix du bloc rocheux est plus astucieux. Quand on pratique le vélo ou la course à pied, on a le temps de ruminer et de se perdre dans ses pensées. Mais quand on pratique le bloc, on vit le moment présent. C'est évolutif, le patient se dit : « Je ne veux pas tomber » et reste concentré sur sa montée.

Un autre soutien actif qui permet à l’évolution rapide des malades : être en groupe. La présence d’autres participants est également importante. Le fait de savoir que d’autres personnes ont le même problème que soi peut contribuer à l’amélioration du trouble. Le bloc lui-même, le groupe, le mouvement, l'entraîneur font entièrement partie du traitement contre la dépression.